BAOBE - LA BOÎTE À OUTIL DU BIEN-ÊTRE PAR LE DR PATRICK SALMON
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Manger est parmi les meilleurs plaisirs de la vie

En fait, il y a 4 activités qui allument spontanément et fortement les circuits de récompense de notre cerveau: (1) manger, (2) faire l'amour, (3) apprendre quelque chose et résoudre des problèmes, et (4) aider les autres.

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Mais manger est surtout le No 1 des plaisirs naturels et nécessaires selon le philosophe Epicure. En plus de nous procurer du plaisir, notre alimentation sert à nous garder en vie, et en bonne santé.

Or depuis quelques décennies, la nourriture s'est appauvrie en nutriments et s'est enrichie en produits toxiques.

Il est donc urgent de s'éduquer à une vigilance sur notre nourriture pour d'abord éliminer au maximum ce qui est toxique, et ensuite, rechercher activement ce qui est bon pour notre santé. Tout ça, bien entendu, dans une optique épicurienne, avec le plaisir comme ligne directrice dans cette démarche de bien-être.


"Que ton alimentation soit ta seule médecine"
     Hippocrate de Cos - 460-370 BC

Pour tous les êtres vivants, la nourriture est un principe vital. Pour l'homme aussi, évidemment. Nous avons évolué depuis plusieurs millions d'années comme chasseurs à l'épuisement. Occasionellement, nous mangions des végétaux mais il faut savoir que l'environnement végétal de l'homme avant l'agriculture (10'000 BC environ) n'était assimilable qu'à environ 1% par notre tube digestif et ne pouvait pas être stocké. Donc le côté "cueilleur" était mineur, surement pas suffisant comme apport significatif de calories pour notre survie à long terme.

Une bonne illustration pour expliquer à un adepte du régime "paléo" que sa nourriture végétale n'a pas grand-chose à voir avec celles de nos ancêtres d'avant l'agriculture, sont les images des versions sauvages des fruits et légumes que nous mangeons maintenant.
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Carotte sauvage

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Bananes sauvages

Agriculture, Culture et Civilisation

Depuis l'avènement de l'agriculture, incluant la domestication et l'élevage de certains animaux, l'homme n'a plus à passer l'essentiel de son temps à chercher de la nourriture. La sécurité alimentaire lui a donné beaucoup de temps libre, pour développer une culture, des arts, de la technologie, bref, la civilisation et des sociétés de plus en plus complexes. Cette sécurité alimentaire s'est faite à partir de céréales, de légumineuses, de fruits et légumes, sélectionnés pendant des siécles pour avoir plus de chair et moins de fibres, ainsi que d'animaux qui nous aident pour cultiver la terre et/ou que l'on mange. Cette sécurité alimentaire a donc permis la sédentarisation de milliers puis de millions d'individus, par le remplacement de la nourriture animale (majoritaire chez l'homme avant 10'000 BC environ) par de la nourriture végétale. Quand on sait que la production de nourriture animale consomme 10 à 20 fois plus que la production de nourriture végétale, on comprend facilement pourquoi il est impensable de revenir en arrière.

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Agriculture, Civilisations et Diététique

L'humanité ne peut donc plus vivre sans nourriture végétale. C'est devenu évident à mesure que la population humaine augmente. Cela devient maintenant un sujet crucial de durabilité si on tient compte des capacités de renouvellement limitées de la planête. C'est enfin en train de devenir un sujet éthique à mesure qu'on réalise qu'on traite des êtres sensibles comme des objets (pourquoi manger un mouton et pas un chien?). Mais depuis 10'000 ans, notre génome a très peu évolué. Il est même très semblable à celui de nos ancêtres Homo sapiens (venus d'Afrique il y a au moins 50'000 ans) et Homo neanderthalis (déjà présent en Eurasie depuis 300'000 ans environ). De par notre passé de chasseur depuis plusieurs millions d'années, notre métabolisme, déterminé par nos gènes, favorise le traitement des graisses comme carburant. Les glucides en excès nous font grossir inexorablement. C'est l'inverse pour les rongeurs. Ils métabolisent bien les glucides et un excès de graisses les fait grossir.

Or, l'agriculture partout dans le monde, à augmenter la part des glucides dans notre alimentation. Que ce soit en Europe avec le blé, en Asie avec le riz, en Afrique avec le fonio ou le milliet ou en Amérique avec le maïs, les céréales, riches en glucides, sont devenues la source principale de nos calories alimentaires.

Tant que cet apport important de glucides se faisait sous forme naturelle (pain complet, riz complet, etc) en association avec des graisses saturées ou mono-insaturées (comme le beurre ou l'huile d'olive), de la viande, quelques fruits, et beaucoup de légumes frais contenant beaucoup de vitamines et de fibres (solubles et insolubles), le taux d'obésité, de diabète et autres maladies chroniques évolutives restait faible et sous contrôle.

Agriculture ultra-libérale, ignorance active et empoisonnement planétaire

Mais ça a commencé à déconner grave dans les années 1950. Jusque là, les agriculteurs faisaient de leur mieux pour fournir une nourriture de bonne qualité et en quantité suffisante pour les territoires autour d'eux. Ils avaient aussi le bon sens de respecter la terre, en ne lui demandant de produire que ce qu'elle pouvait produire. L'usage d'engrais et d'irrigation restait raisonable et avait une gestion durable. Depuis les années 50, pour de multiples raisons géopolitiques et économiques, la production de nourriture est devenue un marché controlé par des logiques de profit maximum et de spéculation. Cette dérive ultra-libérale a eu 2 conséquences majeures. D'une part on a laissé tomber des cultures traditionnelles au profit de nouvelles cultures plus rentables mais plus pauvres en nutriments autres que les seules calories. Ces cultures se sont aussi avérées intrinséquement toxiques comme l'huile de tournesol par exemple, qui est bourrée d'acides gras omega-6 et donc engendre un état inflammatoire chronique chez les personnes qui en mangent régulièrement. D'autre part, pour augmenter la productivité, on a eu recours à l'industrie chimique, pour ajouter dans la terre ce qui "manque" par rapport à ce qu'on lui demande de produire. On a aussi géré les ressources en eau de manière complètement absurde et irresponsable. Enfin, on a voulu se débarrasser chimiquement de toutes les formes de vie qui pouvaient interférer avec ce mode de production intensif. C'est là qu'interviennent les pesticides (qui tue les animaux) et le glyphosate (le fameux RoundUp) qui tue toute forme de vie végétale qui n'a pas été génétiquement modifiée pour lui résister. Ce business des engrais et des pesticides est évidemment super juteux pour l'industrie chimique, mais ce n'est plus de l'agriculture.

On se retrouve maintenant avec 3 problémes. Premier problème, les terres de par le monde deviennent pauvres, stériles et toutes dures. Deuxième problème, notre nourriture a perdu une grande partie de ses micro-nutriments (par la surproduction sur des terres devenues incultes puis enrichies avec des engrais chimiques). Troisième problème, notre nourriture est devenue toxique par l'ajout de substances chimiques visant à tuer divers formes de vies, et qui ont été montrées comme étant aussi des poisons pour l'homme.
Ce qu'on mange est donc passé en quelques décennies du statut de nourriture voire de médicament, à celui de poison. Les conséquences sont visibles et irréfutables depuis quelques années. L'espèrance de vie ne progresse plus, et l'espérance de vie en bonne santé chute dramatiquement. Les maladies chroniques comme l'obésité, le diabète, les cancers, les accidents cardio-vasculaires, l'inflammation chronique, diverses carences en micronutriments, etc, ont pris des proportions épidémiques. En mangeant comme les américains, les chinois sont passés de 1% de diabétiques à 12% de diabétiques en quelques années. Tous les systèmes de santé des pays modernes sont maintenant submergés par des malades qui représentent 80% des soins. Or, la grande majorité de ces maladies pourraient être évitées uniquement en changeant l'alimentation.

Mais cette information est encore considérée comme "conspirationiste", car les gouvernements facilitateurs utilisent leurs médias et leurs parlements corrompus pour relayer la désinformation des vendeurs de chimie, de pesticides et d'engrais, et de toutes les mafias de l'industrie agro-alimentaire.

Retrouver les fondamentaux de la nourriture comme aliment sain, voire même comme médicament de longévité, est donc devenu une priorité au niveau de l'individu, de la collectivité et de la planète.

Face à Monsanto et autres vendeurs de pesticides et d'engrais, et toutes les mafias de l'industrie agro-alimentaire, la résistance doit s'organiser, au niveau local. En mangeant moins, mais de la vraie nourriture, bio et locale, on redonne aux paysans le pouvoir et la fierté de nourrir la population sans l'empoisonner. Et on retrouve la santé.

C'est tout à fait possible de se nourrir bio et local. Voir ce reportage ici.

C'est aussi tout à fait possible de ré-organiser la distribution de la nourriture au bénéfice des producteurs et des consommateurs, avec des circuits courts, citoyens et responsables.

Voir ce lien.
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Et surtout, il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de nuisance de sociétés comme Monsanto, en particulier quand elles ont le soutien des pays du G8 et de leurs gourvements de pourris corrompus.
Une bonne illustration est le récent chantage du G8 et de Monsanto en Tanzanie: "Vous achetez nos semences et on vous interdit l'échange de vos semences traditionelles, ou alors vous allez en prison et on vous laisse crever de faim!"

Voir l'article à ce lien.
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Bon, maintenant, on mange quoi, docteur?

Article 1. Manger de la vraie nourriture

On entend par là que la majorité de ce qu'on met dans notre bouche doit passer par la cuisine sous sa forme originale. Fruits, légumes, viandes, poissons, oeufs, fromages, noix, céréales, huiles, etc.

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Si on a la flemme de se documenter en profondeur, on peut s'inspirer des régimes Crêtois ou d'Okinawa. Là où les gens vivent non seulement vieux mais aussi, et c'est ça le plus important, vieux et en bonne santé.
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Article 2. Exclure au maximum les produits transformés

Viennoiseries, plats tout faits (pizzas, quiches, etc), plats en conserves (cassoulet, couscous, etc), biscuits sucrés et salés, chips, junk food genre surimi, jambon piqué à l'eau ou steack haché bas de gamme, chips, biscuits, crèmes desserts, etc.

Pourquoi?

Parce que ces produits sont primo: fabriqués le plus souvent à partir de matières premières provenant des filières agricoles à haut rendement, donc carencées en micro-nutriment et riches en pesticides; deuxio: transformés avec des produits intrinsèquement toxiques (comme l'huile de tournesol, voir plus bas), et tertio: chargés artificiellement en sucres divers (saccharose, fructose, etc), pour les rendre plus appétants et surtout parfaits pour rendre les consommateurs drogués et dépendants su sucre, et à terme obèses et dabétiques.

Article 3. Exclure les nourritures toxiques

Omega-6 et sucre en excès sont les poisons modernes. Ils sont responsables de plus de maladies que tous les autres poisons alimentaires "officiels", comme le mercure, le plomb ou l'arsenic.

  • Certaines huiles végétales
Un bon exemple est représenté par les huiles végétales riches en omega-6, comme l'huile de tournesol.  L'huile de tournesol, de par sa grande teneur en omega-6, va produire après assimilation la création de molécules pro-inflammatoires dans tout le corps. Cet acide gras poly-insaturé est essentiel. Il doit être apporté dans notre alimentation car notre corps ne sait pas le fabriquer. Comme les omega-3 (une autre famille d'acides gras poly-insaturés essentiels), il entre dans la composition de toutes nos cellules. Il est aussi utilisé pour fabriquer des molécules qui active les réactions inflammatoires. L'inflammation est indispensable pour initier une réponse anti-microbienne. L'inflammation est aussi essentielle pour initier la réparation des tissus endommagés (par blessure ou effort intense). Mais quand l'inflammation est chronique (ce qui est le cas de certaines maladies ou lors de la sur-consommation d'omega-6), le corps se consumme à petit feu, littéralement. Comme l'huile de tournesol est très rentable à produire, on la retrouve dans presque tous les produits transformés et plats tout-prêts. On la propose aussi par défaut comme huile de cuisson. Donc, ne jamais manger de produits contenant de l'huile de tournesol (sauf si vous êtes forcés ou invités ou par accident...). Si vous avez de l'huile de tournesol dans votre cuisine, jetez-la. Même si on exclut activement tous les produits contenant des doses obscènes d'omega-6, dont l'huile de tournesol, notre alimentation en contient tellement qu'il n'y a aucun risque de carence. Ce qui n'est pas le cas des omega-3. Quasiment toute la population des pays développés est en carence en omega-3. L'apport recommandé par jour varie selon les sources. Une fourchette entre 500 mg et 2 g semble correcte. Donc 1 g par jour serait suffisant. Mais cela dépend aussi de vos apports en omega-6. Le rapport omega-6/omega-3 idéal serait de 1 à 5 au maximum. Un rapport de 2 à 3 serait une bonne cible donc. La plupart du temps, une alimentation variée avec des oeufs et des poissons gras répartis dans la semaine, suffit pour avoir cet apport en omega-3. Si ce n'est pas le cas, vous pouvez "charger" un peu avec des sardines (ou anchois, harengs, maqueraux) ou encore de l'huile de lin. Evitez les gros poissons comme le thon car ils mangent les petits poissons et vivent plus longtemps et accumulent donc plus de métaux lourds dans leur chair.

Pour résumer sur les huiles végétales, il y a ce tableau.
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Le code couleur est facile à lire. Il faut privilégier les graisses qui ont une majorité de lipides saturés (vert) et mono-insaturés (jaune). Comme huile de coco, beurre ou huile d'olive. Il faut bannir comme huile de consommation courante ou de cuisson, les huiles avec beaucoup d'omega-6 (violet). Comme huile de tournesol, de pépins de raisins, de soja, de graines de coton, de maïs, d'arachide. Le cas de l'huile de noix, de sésame et de graines de courge est à considérer à part. Comme ces huiles ont du goût, elles peuvent être préservées pour la gourmandise, sans excès. Pour l'huile de palme, bien qu'elle soit bonne pour la santé, son mode de production incluant la destruction de forêts primaires (et celles des orang-outans) ainsi que son mode d'extraction qui génère des produits toxiques, font 2 bonnes raisons de ne pas l'utiliser. Pour l'huile de lin, c'est aussi un cas à part. Elle très facile à produire de manière bio, locale et durable. Elle est très riche en omega-3. Mais ses omega-3 doivent être transformés (avec un faible rendement) dans notre corps pour devenir équivalents à ceux qui proviennent des poissons gras ou des oeufs. Elle est aussi sensible à la chaleur et à la lumière. Donc on peut la garder au frigo et la consommer dans les salades ou dans un yaourt. Quant à l'huile de colza, elle a un bon rapport omega-6/omega-3 et elle est assez stable à la chaleur. On peut donc utiliser ses variantes désodorisées (car sinon elle est vraiment jaune et amère) en cuisson.

Pour y voir plus clair pour choix des huiles de cuisson, voici un lien vers les points de fumée des différents corps gras.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Point_de_fum%C3%A9e

Enfin, voici un lien vers un producteur d'huiles bio de bonne qualité.
http://www.emilenoel.com/fr/fr/p/huiles-desodorisees-cuisson-et-friture
Vous pourrez remarquer qu'il vend une huile de tournesol HO pour la friture. C'est une huile faite à partir d'un cultivar de tournesol qui contient beaucoup moins d'omega-6 que les variétés originales. Cette huile n'est donc pas toxique car elle a une composition très proche de l'huile d'olive, notammnent très riche en acide oléique (HO = High Oleic). Comme en plus elle est stable à la chaleur, elle remplit parfaitement notre cahier des charges. Elle est juste insipide contrairement à une bonne huile d'olive. Pour l'instant, il ne faut acheter des produits à base d'huile de tournesol que si ils sont faits à partir de tournesol HO. Si on ne peut pas vérifier sur l'étiquette que c'est du 100% HO, on prend autre chose.

  • Certaines viandes
Ne prendre que de la viande ou du poisson peu ou pas transformé. Préférer bio et local pour minimiser la quantité de saloperies que les animaux ont mangée, et l'impact planétaire de leur transport. Bannir les barres de surimi, les nuggets, sauces bolognaises ou les charcuteries à la provenance douteuse et qui ont trop d'additifs sur l'étiquette (sucres en particulier, merde!!!, pourquoi un saucisson au sucre?).

  • Certains fruits et légumes non bio


Vous n'ètes pas obligés d'acheter tous vos fruits et légumes bio. Certains, comme les avocats ou les choux-fleurs, sont cultivés avec très peu de pesticides, donc pas trop la peine de les chercher en version bio.

D'autres, par contre, comme les pommes ou les oranges, sont noyés dans la chimie. Voilà la liste.
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Article 4. Eliminer les glucides au maximum et les remplacer par du gras.

Le gras ne fait pas grossir. Le sucre, oui.

Depuis les directives de réduire le gras, et donc d'augmenter le sucre pour avoir le même apport calorique, l'obésité a pris des proportions épidémiques.

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Heureusement, depuis quelques années, on a découvert que ces directives nutritionelles étaient le résultat d'études scientifiques fausses, mal interprétées, ou carrément truquées (notamment par l'infâme Ancel Keys), et de corruption active des gouvernements (dont surtout US) par les industriels du sucre.

Pour les dégats qu'il cause, le sucre au niveau du corps est l'équivalent de l'alcool. Et au niveau politique, c'est l'équivalent du tabac.

On sait maintenant qu'il n'y a pas de corrélation entre la consommation de graisses saturées et le risque cardio-vasculaire. Aussi, il n'y a pas de corrélation entre le taux de LDL-cholesterol dans le sang et le risque cardio-vasculaire. Au contraire, quand on vieillit, il est même préférable d'avoir un peu plus de cholesterol. Ce qui est sûr c'est que si le taux de HDL-cholestérol baisse, c'est un vrai marqueur de risque pour un accident cardio-vasculaire. C'est le cas en particulier de la prescription de statines. 

Les graisses ne sont donc pas toxiques. sauf quelques graisses artificielles (margarines, huiles hydrogénées, trans-fat) et quelques huiles végétales riches en acides gras poly-insaturées, comme l'huile de tournesol ou de pépins de raissins, ou d'autres merdes surtout présentes aux US comme l'huile de soja, de maïs, de graines de coton, etc).

La toxicité du sucre dépend de 3 facteurs:
  • La quantité, bien sûr, comme tous les poisons.
  • La rapidité d'assimilation, qui va engendrer un pic de glucose, suivi d'un pic d'insuline et de la conversion du sucre en gras pour le stockage.
  • La quantité de fructose, qui est un poison du foie, à long terme et à hautes doses.

Il faut donc bannir tous les produits qui apportent des quantités obscènes de sucre, en particulier avec du fructose (comme le saccharose qui est un combiné de glucose et fructose et qui vient de la canne à sucre ou de la betterave sucrière). Surtout que ces produits n'apportent rien d'autres que du sucre (aucun macronutriment essentiel, aucun micronutriment). Parmi ces poisons, il y a Coca, Sprite, Fanta, Orangina, etc. Il faut aussi bannir les jus de fruits transformés (à partir de concentrés) car ils ont perdu toutes leurs fibres et une grande partie de leurs vitamines. Préférez les jus de fruits frais et bio, en petites quantités.

Il faut éviter le plus possible tous les produits qui apportent des quantités de glucides sans rien d'autre, comme le pain blanc, le riz blanc, les pâtes ou les patates. On peut en manger de temps en temps, mais comme friandises, pas comme aliment de base. Préférez le pain complet ou le riz complet, qui apportent des fibres et des micronutriments, et qui délivrent leurs glucides dans la digestion de manière beaucoup plus lente que leurs homologues raffinés et blanchis, minimisant ainsi l'effet "diabétogène". Enfin, évitez le maïs et le soja.

Aussi, bien lire les étiquettes et éliminer tous les produits dans lesquels il y a du sucre ajouté. Ce sucre ajouté ne sert à rien, sauf à créer une dépendance chez les consommateurs.

Si on aime le lait, et qu'on le tolère, il faut savoir qu'il contient pas mal de sucre sous forme de lactose, qui est un composé de glucose et de galactose. Donc, si on en prend pour se nourrir ou par plaisir, préférez prendre du lait entier et bio. Sa valeur nutritive est supérieure aux laits écrémés, qui sont trafiqués pour éliminer du gras qui n'a aucun effet néfaste sur la santé (sinon pourquoi la nourriture des bébés mammifères, dont les humains serait exclusivement composée de lait, riche dans ces matières grasses saturées?).

Pour résumer, maintenant qu'on sait que le gras (sauf les gras modifiés et quelques graisses végétales) n'est pas un problème et peut même être considéré comme un médicament (comme l'huile d'olive), et que l'apport de sucre dans notre alimentation est non seulement superflu mais s'avère toxique aux doses auxquelles les humains l'ont ingurgité ces 40 dernières années, les nouvelles recommandations nutritionelles peuvent se résumer à la couverture du Time magazine de 2014, à comparer à celle de 1984. LOL
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https://www.dietdoctor.com/experts-cholesterol-calorie-hypotheses-dead

Articles récents qui dédiabolisent le gras



Ces études récentes montrent plusieurs choses:
  1. Les graisses saturées comme aliment ne sont pas dangereuses pour la santé.
  2. Le taux de LDL-cholesterol n'est pas un marqueur utile pour la prédiction d'accidents cardio-vasculaires. C'est plutôt un taux bas de HDL-cholestérol qui est risqué (en particulier comme conséquence d'un traitement aux statines) ainsi que des LDL oxydées ou oxLDL (en particulier comme conséquence d'une inflammation chronique ou de surconsommation d'omega-6, comme avec l'huile de tournesol).
  3. Les vrais facteurs de risque cardiovasculaire, à part évidemment le tabagisme, l'hypertension et la sédentarité, sont l'excès de glucides, l'obésité, le diabète, le stress et l'inflammation chroniques, la précarité sociale, et enfin les problèmes de sommeil (quantité et qualité).

Ci-dessous, une liste succinte des articles scientifiques récents sur ces questions.

  • 2017. https://www.statnews.com/2017/08/29/fat-nutrition-study/
  • 2017. Total red meat intake of ≥0.5 servings/d does not negatively influence cardiovascular disease risk factors: a systemically searched meta-analysis of randomized controlled trials. Lien
  • 2016. Lipoprotein subfraction oxidation in acute exercise and ageing. Lien
  • 2016. Is Butter Back? A Systematic Review and Meta-Analysis of Butter Consumption and Risk of Cardiovascular Disease, Diabetes, and Total Mortality. Lien
  • 2015. The impact of long-term changes in metabolic status on cardiovascular biomarkers and microvascular endothelial function in middle-aged men: a 25-year prospective study. Lien
  • 2015. Intake of saturated and trans unsaturated fatty acids and risk of all cause mortality, cardiovascular disease, and type 2 diabetes: systematic review and meta-analysis of observational studies. Lien
  • 2015. Dietary cholesterol and cardiovascular disease: a systematic review and meta-analysis. Lien
  • 2012.Exercise Significantly Increases Plasma Adrenaline and Oxidized Low-Density Lipoprotein in Normal Healthy Subjects But Not in Persons With Spinal Cord Injury. Lien

Article 5. Nourrir son microbiote

Même si ce site à une page dédiée aux intestins (ici), je vous donne ici la liste des aliments à manger pour nourrir son microbiote (nom qui désigne l'ensemble des milliards de bactéries qui vivent en harmonie avec nous dans notre intestin, principalement le gros, le colon) et la raison pour laquelle il faut en prendre soin.

La liste est la suivante:
  • ail
  • oignons
  • échalottes
  • artichauts
  • topinambours
  • asperges
  • poireaux
  • choux
  • chou-fleur
  • choux de Bruxelles
  • igname
  • racine de chicorée
  • agave bleu
  • pissenlit
  • son de blé
  • bananes vertes
  • pommes
  • jicama (navet mexicain)
  • okra ou gombo (lady's fingers)
  • haricots noirs ou rouges
  • lentilles
  • pois chiches

En fait, vous pouvez enrichir cette liste en faisant une recherche de tous les aliments qui sont riches en Big MAC (MAC pour microbiote accessible carbs, ou en français glucides accessibles pour le microbiote). On appelle aussi ça les FOS ou Fructo-Oligo-Saccharides. Le principe est que nous devons absorber un minimum de glucides qui ne sont pas digérables par nous, pour qu'ils arrivent dans notre intestin pour nourrir notre microbiote. Ce sont en particulier ces sucres complexes comme l'inuline. Si notre microbiote est affamé, il va se nourrir avec le mucus que notre intestin fabrique pour se protéger des aggressions constantes du bol fécal, dont les bactéries. Notre colon sera donc en permanence à vif. Il est donc facile d'imaginer les ravages de plusieurs décénnies de colon à vif: diarhée, constipation, diverticules, polypes, cancers, etc. Les aliments de cette liste doivent donc être présent dans quasiment chaque repas, ou au moins dans un repas par jour.

Et ça, c'est sans compter sur le rôle essentiel que joue notre microbiote sur notre balance énergétique (donc surpoids et diabète type2), notre équilibre immunitaire, et notre santé mentale. Pour les détails, allez voir la page INTESTINS.

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Voilà donc un petit résumé de vos prochains repas pour rester en bonne santé, éviter le surpoids et l'inflammation chronique.

Vous pouvez maintenant aller à la page spécialement consacrée au sucre.

Mais avant, juste en dessous, je vous ai mis une illustration de 2 populations témoins. Ces 2 populations sont comparables au niveau age et activité physique. Une a mangé de la vraie nourriture, sans se précoccuper de l'apport en graisses. L'autre, victime de plusieurs décennies de "diabolisation" du gras, a suivi les conseils de "nutritionistes avisés" et s'est rabbattue sur les glucides pour rattraper les calories manquants.
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