L'activité physique est un pilier crucial de la médecine préventive
Il est maintenant scientifiquement établi qu'une une activité physique régulière, même de faible intensité, est un outil majeur dans la prévention du mal-être physique et psychique. L'activité physique fait baisser le risque d'accident cardiovasculaire, de diabète, de cancer, de dépression, etc.
C'est pourquoi de nombreuses ville dans le monde, dont Lausanne, font partie d'un programme global d'aménagement de la cité pour promouvoir l'activité physique sous toutes ses formes, pour le plus grand nombre de ses citoyens.
C'est la Active Well-Being Initiative (Initiative pour un Bien-Etre actif) qui est en partenariat avec le CIO. Lien ici.
Bouger, c'est bon pour ... tout !
Cliquez sur l'image de droite pour lire un article très bien fait sur les bien-faits de l'activité physique
Et parmi les activités physiques, la course à pied est une des plus faciles à pratiquer et des plus efficaces sur la dépression
Cliquez sur l'image de droite pour lire un article très intéressant sur course à pied et dépression.
Mais si vous n'aimez pas la course à pied, vous pouvez choisir la ou les activités que vous préférez.
Faites du vélo, de la natation ou du Qi Gong, mais bougez!
La sédentarité est un des facteurs majeurs de risque cardiovasculaire, obésité, cancer et dépression. Alors, bougez!
Mais attention! N'en faites pas trop, et surtout pas trop fort. L'adage "no pain - no gain" est juste une connerie colportée depuis quelques décennies par des adeptes du consumérisme, du capitalisme libéral, et/ou de l'expiation. On a maintenant suffisament de recul pour voir que les maladies aigues ou chroniques ne sont pas moins fréquentes chez les super-actifs que chez les sédentaires.
En fait, il faut revoir complètement notre façon de bouger et de faire du sport. A aucun moment, l'activité physique ne doit faire mal!
L'activité physique doit être source de revitalisation et non d'épuisement.
A lire, cet article récent et superbe (lien ici) de Phil Maffetone, un coach de renommée mondiale, qui supervise des athlètes de haut niveau, mais durablement. Ses athlètes sont en bonne santé quand il arrêtent la compétition. Ce n'est pas le cas de la plupart des autres coachs. La douleur et l'épuisement pendant l'entrainement ou la compétition font plus de mal que de bien, en accumulant le stress et l'inflammation. Cette approche de l'activité physique est aussi délétère à terme que de rester affalé dans son canapé.
Un bon exemple est la course à pied. Elle fait partie de notre évolution depuis des millions d'années. Mais elle devrait être pratiquée de manière non compétitive, un peu comme le yoga. Existe-t'il des compétitions de yoga? Voir cet article à ce sujet.
Vous pouvez vous inspirer de ce tableau pour ajuster votre effort...
Avec ce tableau, on peut voir que les efforts bénéfiques sur le long terme sont dans l'intervalle 4 à 6, et plutôt 5 que 6 au max. On peut faire des "pointes" à 7 voire 9 pendant quelques dizaines de secondes au max pour augmenter son explosivité et son confort à long terme, mais en aucun cas rester dans ces zones si on veut une pratique bénéfique et durable.
Course à pied ludique
Nager pour glisser
Vélo pour le paysage et la tchache
Yoga pour la souplesse et la méditation
Qi Gong pour le travail énergétique et la pleine conscience
Pilates pour le gainage des muscles profonds et le renforcement du bassin
Et voici un autre lien en anglais sur les bienfaits de l'activité physique sur le mental.